vendredi 3 septembre 2010

Mardi 24 Août 2010


Je suis toujours incapable de joindre les filles, et ça me... Je capte parfois le réseau turc mais suis incapable de m’y connecter... Peu importe l’heure à laquelle j’essaie de me connecter. J’ai trouvé un espace de 50cm2 sur le viaduc où je trouve le réseau, mais si je bouge, je le perds tout de suite... Je vais aller de l’autre côté de Oglan Kale cet après midi pour essayer d’appeler. Pffff...

L’humeur du jour est au ronchonnage... Nous avons encore eu un concert de chiens et chacals cette nuit, cela faisait deux nuits qu’ils s’étaient tus, mais finalement la pleine lune étant ce soir, ils ont commencé à se faire la causette sous le clair de lune. C’est drôle sans l’être... Le drôle : autour de nous, les chiens jappent et aboient... Et dans la montagne les chacals répondent... Le moins drôle est qu’ils sont super bruyants... Au moins personne n’agresse personne... Sauf que ce matin avec François, on a trouvé sous la table un oiseau mort, décapité... Par qui ? On en sait rien... Quel oiseau ? On en sait rien non plus... Un oiseau haut sur pâte, le plumage gris-gris sombre avec quelques plumes blanches sur la queue. Donc malgré ces indices et ne connaissant pas bien les espèces locales, on ne sait de qui il s’agit ! Enfin, s’agissait... Ce n’est dans tous les cas pas une perdrix sauvage, nombreuses dans le massif montagneux qui se trouve à 500m de la maison de fouille... Dans tous les cas, si de perdrix il pouvait s’agir elle aurait été bouffé sur son lieu de chasse... Alors aucune raison d’être sous notre table... Est-ce notre chatte “Nein” qui se serait fait une régalade pendant la nuit ?! Faut bien qu’elle nourrisse les petits qu’elle attend !

Cet après-midi alors que tout le monde roupille, sous les noyers ou noisettiers je recommence à tripatouiller ma terre... Je commence avec la pâte carbonatée, la malaxe et essaie de monter un bol, base pincée, puis deux ou trois colombins... Je la pause, elle s’affaisse : la terre est soit trop humide, soit elle n’a pas assez de corps... Échec donc... Je recommence... Avec de la paille cette fois... Le sol de la salle de bain est jonché de belle paille jaune d’or... J’en prends des poignées, l’écrase dans mes mains et malaxe le tout... De prime abord, la terre est encore plus cassante, je rajoute de l’eau... Elle colle parfaitement, comme si la paille avait un effet de consistant : c’est sans doute pas pour rien qu’on en trouve plein les céramiques, d’où on a fait un type, la Chaff Faced Ware répandue dans toute la Mésopotamie... Je me fait donc une base et y colle quelques plaques et colombins... Pour seuls outils, mes mains, même si j’ai trouvé un bout de bois et un silex qui peuvent faire office d’estèques, pour lisser et travailler les parois. Ce deuxième essaie est bien plus concluant, mais là encore la terre est très craquante... Mais avec de l’eau, elle finit par tenir debout, sauf que mon fond arrondi est rendu tout plat... Avec un diamètre largement supérieur à celui de l’ouverture... Pour le reste de cette on verra demain pour travailler avec. Elle est encore à pourrir dans du plastique... Il s’agit de la terre carbonatée, enrichie de paille... Pétrie je la laisse au repos. Je recommence, encore, avec une troisième terre. L’argile fine que j’ai concassé la veille au marteau, malaxée directement avec de la paille... Je modifie ma technique de montage. Je fais une série de colombins (Merci miss Auriol, souvenir de nos tests) et les empile au fur et à mesure de la préparation. Une fois ma douzaine de colombins roulés, leur texture a changé. Ils sont fermes mais pas trop, et finalement facilement manipulable... Je commence donc à monter un troisième pot... Et ça marche... Bon c’est pas le style local, mais je réussis à faire un bol. Au final, il fait entre 15 et 20 cm de haut, et ressemble à un bol !!!! Et oui ! Donc pour l’instant tout le monde sèche... Tranquillement à l’ombre, nous verrons demain pour la suite de la chaîne opératoire, je me remets à ma description de tessons qui commencent à m’écoeurer... 350 de fait... Il en reste encore trop... C’est plate, mais il me faut ça pour avoir du grain à moudre cet hiver...

Je suis toujours incapable de joindre les filles, et ça me... Je capte parfois le réseau turc mais suis incapable de m’y connecter... Peu importe l’heure à laquelle j’essaie de me connecter. J’ai trouvé un espace de 50cm2 sur le viaduc où je trouve le réseau, mais si je bouge, je le perds tout de suite... Je vais aller de l’autre côté de Oglan Kale cet après midi pour essayer d’appeler. Pffff...

L’humeur du jour est au ronchonnage... Nous avons encore eu un concert de chiens et chacals cette nuit, cela faisait deux nuits qu’ils s’étaient tus, mais finalement la pleine lune étant ce soir, ils ont commencé à se faire la causette sous le clair de lune. C’est drôle sans l’être... Le drôle : autour de nous, les chiens jappent et aboient... Et dans la montagne les chacals répondent... Le moins drôle est qu’ils sont super bruyants... Au moins personne n’agresse personne... Sauf que ce matin avec François, on a trouvé sous la table un oiseau mort, décapité... Par qui ? On en sait rien... Quel oiseau ? On en sait rien non plus... Un oiseau haut sur pâte, le plumage gris-gris sombre avec quelques plumes blanches sur la queue. Donc malgré ces indices et ne connaissant pas bien les espèces locales, on ne sait de qui il s’agit ! Enfin, s’agissait... Ce n’est dans tous les cas pas une perdrix sauvage, nombreuses dans le massif montagneux qui se trouve à 500m de la maison de fouille... Dans tous les cas, si de perdrix il pouvait s’agir elle aurait été bouffé sur son lieu de chasse... Alors aucune raison d’être sous notre table... Est-ce notre chatte “Nein” qui se serait fait une régalade pendant la nuit ?! Faut bien qu’elle nourrisse les petits qu’elle attend !

Cet après-midi alors que tout le monde roupille, sous les noyers ou noisettiers je recommence à tripatouiller ma terre... Je commence avec la pâte carbonatée, la malaxe et essaie de monter un bol, base pincée, puis deux ou trois colombins... Je la pause, elle s’affaisse : la terre est soit trop humide, soit elle n’a pas assez de corps... Échec donc... Je recommence... Avec de la paille cette fois... Le sol de la salle de bain est jonché de belle paille jaune d’or... J’en prends des poignées, l’écrase dans mes mains et malaxe le tout... De prime abord, la terre est encore plus cassante, je rajoute de l’eau... Elle colle parfaitement, comme si la paille avait un effet de consistant : c’est sans doute pas pour rien qu’on en trouve plein les céramiques, d’où on a fait un type, la Chaff Faced Ware répandue dans toute la Mésopotamie... Je me fait donc une base et y colle quelques plaques et colombins... Pour seuls outils, mes mains, même si j’ai trouvé un bout de bois et un silex qui peuvent faire office d’estèques, pour lisser et travailler les parois. Ce deuxième essaie est bien plus concluant, mais là encore la terre est très craquante... Mais avec de l’eau, elle finit par tenir debout, sauf que mon fond arrondi est rendu tout plat... Avec un diamètre largement supérieur à celui de l’ouverture... Pour le reste de cette on verra demain pour travailler avec. Elle est encore à pourrir dans du plastique... Il s’agit de la terre carbonatée, enrichie de paille... Pétrie je la laisse au repos. Je recommence, encore, avec une troisième terre. L’argile fine que j’ai concassé la veille au marteau, malaxée directement avec de la paille... Je modifie ma technique de montage. Je fais une série de colombins (Merci miss Auriol, souvenir de nos tests) et les empile au fur et à mesure de la préparation. Une fois ma douzaine de colombins roulés, leur texture a changé. Ils sont fermes mais pas trop, et finalement facilement manipulable... Je commence donc à monter un troisième pot... Et ça marche... Bon c’est pas le style local, mais je réussis à faire un bol. Au final, il fait entre 15 et 20 cm de haut, et ressemble à un bol !!!! Et oui ! Donc pour l’instant tout le monde sèche... Tranquillement à l’ombre, nous verrons demain pour la suite de la chaîne opératoire, je me remets à ma description de tessons qui commencent à m’écoeurer... 350 de fait... Il en reste encore trop... C’est plate, mais il me faut ça pour avoir du grain à moudre cet hiver...

Aucun commentaire: