Finalement le bus est arrivé à Igdir ce matin avec plus d'une heure d'avance, soit à 7h30... je suis crevé ! j'ai dû dormir à peine 3 ou 4 heures... mais ça en valait la peine. Le trajet que je vous avais tracé avant mon départ fut un raccourci !!!! Comme bien souvent en Orient, on prend des chemins détournés... Nous sommes partis de Gaziantep en direction de Shanliurfa (Urfa). Donc plein est. Et avons traversé l'Euphrate à la hauteur de Birecik. Les paysages dans la région sont les mêmes que ceux dans la région d'Antep et de Kilis, sols rouges rocailleux, terres fersialithiques, fertiles, mais peu profondes, où poussent pistachiers, oliviers et vignes. C'est en remontant en direction de Diyarbakir, 200km au nord de Urfa. Les paysages changeaient progressivement à mesure que l'on montait vers les contreforts du Taurus... les herbes devenaient plus rasantes et la végétation a disparue petit à petit. Vers 19h30, la nuit est tombée, et fini les paysages jusqu'à ce matin, 5h30... je crois, car j'ai eu un léger black out, que nous sommes passés par Bitlis, enfin Bitlis j'en suis sûr, mais la ville de Van moins, et finalement nous avons rattrapé Dogubayazit aux pieds du Mont Ararat, pour finalement aboutir à Igdir. Entre Dogubayazit et Igdir, le paysage est steppique, très vert, et les collines y sont abruptes... on dirait les prémices des steppes, collines en plus... les maisons y sont de type mésopotamien, rectangulaire, avec peu de fenêtre, le toit plat. La seule différence visible de l'extérieur, bien entendu, est qu'elles sont en pierres et non en pisé (terre crue), il faut dire que le climat ne permet pas d'avoir des constructions en terre crue ici, seules les étables le sont. Les maisons ont même un seuil surélevé de quelques marches (7 ou 8) et les fondations en pierre sont assez hautes, environ 1m. Tout ceci pour certainement rester les pieds au sec pendant l'hiver, car il neige abondamment dans la région, et les hivers sont aussi rigoureux que les étés sont chauds...
Donc aujourd'hui va être une journée d'attente. Attente de l'arrivée de Miné, notre restauratrice de poterie, qui vient d'Istanbul via la ville de Kars, avec qui je vais passer la frontière en fin de journée. Nous allons prendre le dernier bus pour Naxçivan pour descendre en route à la hauteur de la ville de Dize, où se trouve notre camp de base. Nous devrions arriver vers 19h30 là-bas... mais il faudra encore planter la tente etc... donc ça va être encore une longue journée... au moins il est presque 10h, et je n'ai plus que 6h à attendre... vive le blog qui tue le temps... je vais essayer de le mettre à jour et en ligne surtout plus tard dans la journée, mais ne suis pas certain qu'il soit autorisé par les locaux... anyway on verra bien...
2 commentaires:
salut mon Fred
je suis de retour dansle pays des civilisés.
et toi? ça gaze?
j'en dis pas plus au cas où ce mail ne se rende pas.( comme ça suis pas obligée de recommencer)
cATHXXXXXXX
ca marche et ca va !!
xxx
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