jeudi 9 septembre 2010

Jeudi 2 septembre 2010



Journée de repos... Nous sommes restés relax à la maison, bossant un peu, buvant du thé...

Nous sommes allés manger au restaurant au bord du lac de l’autre côté du canal... La viande azéri est excellente. Ce restaurant nous a permis de sortir de la monotonie de notre poulet de batterie congelé, décongelé et assaisonné de toutes sortes... La cuisine de Fatma est excellente aussi diversifiée qu’elle peut le faire avec la faible diversité d’aliments dont elle dispose. Mais elle compose avec excellence... Notre pêché sont ses dolmas (légumes farcis) tous d’une saveur différentes d’une fois à l’autre, on se pète la panse avec ce plat... Je reviendrai plus tard sur la cuisine locale de Fatma Hanim. Pour en revenir au restaurant nous avons commandé quelques grillades. Le menu fut donc composé d’ayran au concombre et à l’aneth. Étrangement l’aneth existe ici, alors que la menthe n’existe quasiment pas. L’ayran est une boisson typique de la région, enfin d’Istanbul à Téhéran, la recette de base se compose de yaourt dilué avec de l’eau et assaisonné de sel, ici ils ajoutent de l’aneth et du concombre... C’est très bon et très rafraîchissant, et parfait pour les maux de ventre.

Le plat principal est arrivé. Kebap, brochette de viande d’agneau hachée aux herbes, rognons et foies grillés accompagnés de piments grillés, aubergines et tomates. Plat suivant : côtes d’agneaux et bouts de lard... Tout est super bon, même si je renonce au bouts de lard, déjà goûté ya 3 ans, et de ce fait, je suis pas vraiment tenté par la chose...

Le repas a duré près de 3 heures, on est rentré vers 17h30, repus.

Au retour nous avons traversé la rivière en passant par le canal, il fait une chaleur accablante... Et on ne voit plus le Ararat tellement qu’il y a de brume atmosphérique.

En fin de journée j’ai suivi Mr Souris pendant qu’il posait ses pièges... La récolte des deux jours précédents fût bien maigre : 1 souri par jour. Thomas a espéré une récolte d’une vingtaine de souris pour son référentiel local. Son projet est de définir l’espèce local, assez différente de celle de Mésopotamie, donc pour cela il applique une méthode qu’il a développé pendant sa thèse au Muséum d’histoire naturel de Paris, basé sur la morphométrie des incisives de souris. À partir de cela il arrive à dire d’où viennent les souris et si elles sont domestiques ou non. Eh oui pour la souri aussi on parle de domestication car elles sont nos commensaux et leur comportement s’est adapté à nos modes de vie. Donc la souri domestique à les pattes plus courtes, le poils plus gris, la queue plus longue, sans pompon à son extrémité et les oreilles plus courtes... Alors que la souri sauvage a tous l’opposé de ces critères.

En image un vache zébrée... robe vestige de ce que à quoi les vaches devaient ressembler quand elles étaient encore sauvage..

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